Une belle exposition à découvrir cet été,
dont les portes sont ouvertes tous les jours et l’entrée libre.
Chanteuges est riche d’associations qui ont à cœur d’animer leur village.
Chacune à son tour prend le relai : De la foire de mai et ses fleurs et plantes ; la fête de pentecôte avec son bal et le fouaï , la fête de la pêche à la gravière , le méchoui des chasseurs, la marche de la gym…
l’association Chanteuges Préservation du Patrimoine a décidé cette année de mettre en valeur le passé historique de notre beau village.
Découvrez l'article paru dans "La Montagne" écrit par Catherine DAVID.
Depuis le 23 mai et jusqu’au 19 septembre, une exposition intitulée « Chanteuges autrefois » attend les visiteurs sur le site de l’abbaye de Chanteuges, dans la salle située à droite en sortant du porche.
L’association « Chanteuges préservation du patrimoine » a en effet réuni une belle collection de photographies, de cartes postales et quelques lithographies, des témoignages précieux trouvés pour certains à la Bibliothèque nationale de France (BNF) ou dans les archives du musée Crozatier du Puy-en-Velay.
Le passé du village, inscrit dans la pierre et dans ses murs, apparaît dans ces images en noir et blanc, la plus ancienne étant une lithographie de 1840 où se dresse encore, dominant le paysage, la tour seigneuriale carrée à l’angle nord-ouest de l’enceinte du prieuré fortifié, tour qui s’écroula en 1885. Les photographies les plus récentes remontent à 1950 : sur l’une des enfants jouant dans la cour de l’école, sur l’autre deux petites filles se tenant par la main dans le quartier de la gare. Entre ces deux dates, un siècle nous est conté : le grenier juché sur le toit de l’église, à ce jour disparu, la cour du cloître en ruine sur un cliché de 1887, le chemin de Peyrouse, la rue centrale et son café, des vues vertigineuses de l’Enfer à l’arrière du Prieuré, la façade de l’église en 1887 qui porte encore les stigmates du porche démoli…
Et puis il y a aussi les habitants qui prennent la pose pour entrer dans l’éternité : le couvige des dentellières, les travailleurs de la cambuse, une famille du quartier de La Vialle…